Image1
Une charte datée de 859 nous apprend que le seigneur Ebbon fait don de deux de ses moulins à l’abbaye de Nouaillé. Un canal-bief, passant sous la route départementale, est construit pour alimenter plusieurs moulins, dont deux dans le bourg de Château-Larcher.

Ce moulin à foulon est déjà attesté sous l’Ancien Régime, on y bat ou « foule » les draps et la laine avec de l’argile ou de l’écorce pour les assouplir et les dégraisser. On y fabrique également de l’huile de noix, de colza et de pavot ainsi que de la farine, soit pour le pain, soit pour l’alimentation animale. Au fil du temps, on va aussi travailler dans ce moulin le fer et le bois pour utiliser toute l’année la force de travail des ouvriers.Image2

C’est ainsi que sont créés un atelier de fabrication de sabots, puis un atelier de charronnage avec forge, où sont fabriquées principalement des roues de brouette cerclées de fer. A la fin de la deuxième guerre mondiale, le charronnage est sur le déclin, les véhicules sur roues caoutchoutées remplaçant les antiques charrettes. Un atelier de menuiserie vient alors compléter cet ensemble.

Toutes ces machines-outils sont mues par la force hydraulique. La roue a un diamètre de 5,60 m et mesure 1,40 m de large. La chute de l’eau de 3m de haut permet de développer une force de 21 chevaux.

Image3

Jean Robin a 10 ans quand sa famille vient s’installer à Château-Larcher, il y maintiendra ses activités jusqu’en 1979, année où il a pris sa retraite.moulin-robin