De nos jours, les populations d’hirondelles chutent drastiquement. Strictement insectivores, elles souffrent de la diminution importante du nombre d’insectes due notamment à l’utilisation de produits chimiques ! De plus, la rénovation des bâtiments avec l’élimination presque systématique des accès des hirondelles pour aller construire leur nid, leur crée une complication supplémentaire pour le succès de leur reproduction !

                Afin d’estimer l’évolution des populations d’hirondelles, le comptage annuel des nids utilisés est une action non négligeable. Leurs nids sont facilement observables et reconnaissables. En effet, ils sont situés le plus souvent contre les murs sous les toits des habitations pour l’Hirondelle de fenêtre ou à l’intérieur de bâtiments (grange, hangar,…) pour l’Hirondelle rustique et ils sont constitués d’un mélange de boue et de salive (parfois accompagné de brindilles pour l’Hirondelle rustique). Le comptage peut alors se faire lors de balades au sein d’un village.

Pourquoi ne participeriez-vous pas au comptage des nids d’hirondelles sur la commune de Château-Larcher ?

Tous les ans, à la belle saison, n’hésitez pas à faire le tour d’une zone bien identifiée et identique chaque année (une rue, un quartier, un lotissement, le bourg…) et noter l’ensemble des nids occupés que vous observerez. Vous pourrez vous rendre compte au bout de quelques années, de la tendance d’évolution des hirondelles à Château-Larcher !

Pour vous aider :

                Deux espèces d’hirondelles nichent dans la commune au niveau des habitations : l’Hirondelle rustique_Hirundo rustica et l’Hirondelle de fenêtre_Delichon urbicum. Les deux espèces se différencient relativement bien.

En effet, l’Hirondelle rustique possède une face dorsale entièrement bleue nuit alors que sa face ventrale est blanc crème, sa queue présente deux grands prolongements appelés « filets » qui amplifient son aspect très fourchue, et son front et sa gorge sont de couleur rouge brique.

L’Hirondelle des fenêtres possède quant à elle une queue fourchue mais sans « filets ». Sur sa face dorsale, son croupion (limite entre le bas du dos et la queue) est blanc, le reste étant d’un bleu nuit uni. Une autre différence concerne le rouge sur le front et la gorge qui est absent pour cette espèce. Enfin, la face ventrale est également d’un blanc plus pur que chez l’Hirondelle rustique.

Photos: Justin Bonifait